Théâtre Point Virgule
De nombreuses vedettes du one man show y ont fait leurs débuts.
Écrivant en ce moment de petits sketches, "Tiens, je vais aller voir Alex Lutz ! " me suis-je dit hier au soir, Sylvie Joly signant la mise en scène, j'ai pensé que cela ne
devait pas être mal.
Trois sketches se succèdent. Ce garçon a du talent, et un mérite rare : il n'imite pas Louis de Funès, pas le moindre emprunt. Les textes sont assez réussis.
Le quatrième sketch arrive : l'acteur, assis sur une chaise, commence à nous parler de son mal de gorge, nous mîme la douleur qui monte vers les mâchoires, redescend sous la glotte,
rires, il nous annonce qu'il préfère arrêter le spectacle. Hilarité générale, il disparaît.
Elle est bonne celle-là !
Cinq minutes passent , un ange passe, on nous évacue.
Mon père, de nombreuses fois, a joué Oscar alors qu'il était grelottant de fièvre.
Chose étrange, il allait mieux sur scène. Les temps changent.
Patrick
de Funès
Le stress est à la mode.
Les cellules de soutien psychologique sont débordées, un enfant au prénom moyennageux ou de western, se tord la cheville et le soutien s'impose pour ceux ou celles qui, à dix kilomêtres à la
ronde, ont assisté à l'horrible chute.
Cette manie du psycho, de la destruction, de la reconstruction me faisait sourire jusqu'à le semaine dernière.
Privé de Canal satellite, j'ai du me rabattre sur Canal plus (je précise à ceux et celles qui ont mal compris mes déboires que ma carte ne décode plus que Canal satellite).
Une explication du stress post traumatique glânée sur un site psycho du net à l'usage de la bourgeoise moyenne :
"Les victimes de TSPT rapportent souvent des cauchemars
à répétition, des souvenirs indésirables ou des images récurrentes du traumatisme. Ces flash back constituent en fait une réponse inconsciente à un stimulus directement ou indirectement lié au
traumatisme."
Le stimulus fut l'apparition subite d'un faciès grimaçant ; celui de Patrick Timsitt (je ne suis pas certain de l'orthographe).
Il était en pleine promo d'une aventure pour le moins hasardeuse mais néanmoins culottée : l'éviction définitive de Louis de Funès dans Rabbi Jacob.
La face de gargouille menaçant mon crâne d'un téléphone portable envahit ma rétine. Insultes, grognements, bave...
Des sueurs me glacent, mes dents s'entrechoquent, l'implant résiste.
C'est cela, le flash-back post traumatique.
Patrick de Funès, en pleine tentative de reconstruction
La chirurgie obstétricale résulte de mises en scène collectives dont les origines remontent à l’Inquisition. Elle est une conséquence
des rapports établis depuis des siècles par les hommes au détriment des femmes et des enfants. Cette problématique relationnelle compromet jusqu’à notre capacité à accueillir les générations
futures.
Au cours des trente dernières années, pour des mobiles spécifiques à chaque culture et tradition, la proportion d’enfants mis au monde par l’opération de
chirurgie obstétricale dite césarienne a considérablement augmenté. [...] Il est reconnu que seul un nombre infime de ces interventions répond
à une impossibilité absolue d’accoucher.
Refusant de se remettre en cause, le corps médical banalise l’opération et tend à démentir toute conséquence psychologique pour l’enfant, voire à présenter la
césarienne comme une alternative préférable à l’accouchement même en l’absence d’indication thérapeutique. Il renforce ainsi l’interdit collectif de
réaliser quelles motivations ont poussé la gent masculine à prendre possession du ventre des femmes, au point de rendre l’enfantement naturel de plus en plus difficile.
par Marc-André Cotton,
Suite et intégralité de l'article
:
--> http://www.regardconscient.net/archi06/0610cesarienne.html
« Le serpent qui tenta Eve, qui renversa Adam par elle, et qui perdit le genre humain, est l’original dont le duc de Noailles est la copie la plus exacte, la plus fidèle, la plus parfaite, autant qu’un
homme peut approcher des qualités d’un esprit de ce premier ordre, et du chef de tous les anges précipités du ciel.
La plus vaste et la plus insatiable ambition ; l’orgueil le plus suprême ; l’opinion de soi la plus confiante, et le mépris de
tout ce qui n’est pas soi, le plus complet, la soif des richesses ; la parade de tout savoir ; la passion d’entrer dans tout, surtout de tout gouverner ; l’envie la plus générale,
en même temps la plus attachée aux objets particuliers, et la plus brûlante, la plus poignante ; la rapine hardie jusqu’à effrayer, de faire sien tout le bon, l’utile, l’illustrant
d’autrui ; la jalousie générale, particulière et s’étendant à tout ; la passion de dominer tout la plus
ardente.
Une vie ténébreuse, enfermée, ennemie de la lumière, toute occupée de projets, et de recherches de moyens d’arriver à ses fins, tous bons, tous exécrables, pour horribles qu’ils puissent être,
pourvu qu’ils le fassent arriver à ce qu’il se propose ; une profondeur sans fond :
C’est le dedans de M. de Noailles. »
Saint-simon, Mémoires (1714 -1716) - volume 5, éditions de la Pléiade
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