Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 20:13
2008-09-16-classique-002 sélectionné dans Musique
Partager cet article
Repost0
26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 19:11
2008-09-16-classique-001 sélectionné dans Musique


Les commentaires suivent...
Partager cet article
Repost0
20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 11:44
Incroyable, le nombre de lettres gentilles que je reçois. Je ne les publie pas sur ce blog, l'autosatisfaction n'est pas mon genre. Les engueulades, en revanche, sont rares et souvent amusantes. Quelques extraits de la dernière en date :

"Je viens de terminer la lecture de votre livre [...] Je pensais trouver des anecdotes spirituelles drôles, pleines d'humour, hélas je n'ai trouvé que sarcasmes, méchancetés, médisances voire calomnies. Quelle déception !"

Dois-je lui rembourser le bouquin ? 
   
"Ma fille est médecin en milieu rural."

Suivent quelques renseignements de toute première importance :

"Elle commence ses journées à 9 heures." 
" ...mais les termine vers 20 heures/20 heures 30." 
" ...avec une pose de 30 minutes pour le déjeuner."


Ce n'est pas fini :
 
" ...d'astreinte une nuit par semaine et un week end toutes les 6 ou 7 semaines." 
(Le récit manque un peu de précision)

Il semble que, malgré son activité débridée, cette sainte campagnarde a eu le temps de se reproduire car l'admiratrice signe "une grand-mère presque arrière grand-mère de 73 ans".
    
J'oubliais le passage le plus touchant :
    
"Les personnes de la campagne lui offrent parfois un panier de fraises, de haricots verts, etc. selon la saison, pour la remercier de sa gentillesse".

Pas de doute, elle est copine avec David Servan Shreiber.


                Patrick de Funès, qui "ne sort pas grandi"

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 10:16

Théâtre Point Virgule

De nombreuses vedettes du one man show y ont fait leurs débuts. Écrivant en ce moment de petits sketches, "Tiens, je vais aller voir Alex Lutz ! " me suis-je dit hier au soir, Sylvie Joly signant la mise en scène, j'ai pensé que cela ne devait pas être mal.

Trois sketches se succèdent. Ce garçon a du talent, et un mérite rare : il n'imite pas Louis de Funès, pas le moindre emprunt. Les textes sont assez réussis.

Le quatrième sketch arrive : l'acteur,  assis sur une chaise, commence à nous parler de son mal de gorge, nous mîme la douleur qui monte vers les mâchoires, redescend sous la glotte, rires, il nous annonce qu'il préfère arrêter le spectacle. Hilarité générale, il disparaît.
Elle est bonne celle-là ! 
      
Cinq minutes passent , un ange passe, on nous évacue.



     

Mon père, de nombreuses fois, a joué Oscar alors qu'il était grelottant de fièvre.
Chose étrange, il allait mieux sur scène. Les temps changent.


                                Patrick de Funès
   
                

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 09:05

Le stress est à la mode.

Les cellules de soutien psychologique sont débordées, un enfant au prénom moyennageux ou de western, se tord la cheville et le soutien s'impose pour ceux ou celles qui, à dix kilomêtres à la ronde, ont assisté à l'horrible chute.
Cette manie du psycho, de la destruction, de la reconstruction me faisait sourire jusqu'à le semaine dernière.
Privé de Canal satellite, j'ai du me rabattre sur Canal plus (je précise à ceux et celles qui ont mal compris mes déboires que ma carte ne décode plus que Canal satellite).
   
Une explication du stress post traumatique glânée sur un site psycho du net à l'usage de la bourgeoise moyenne :

"Les victimes de TSPT rapportent souvent des cauchemars à répétition, des souvenirs indésirables ou des images récurrentes du traumatisme. Ces flash back constituent en fait une réponse inconsciente à un stimulus directement ou indirectement lié au traumatisme."

Le stimulus fut l'apparition subite d'un faciès grimaçant ; celui de Patrick Timsitt (je ne suis pas certain de l'orthographe).
Il était en pleine promo d'une aventure pour le moins hasardeuse mais néanmoins culottée : l'éviction définitive de Louis de Funès dans Rabbi Jacob.

La face de gargouille menaçant mon crâne d'un téléphone portable envahit ma rétine. Insultes, grognements, bave...

Des sueurs me glacent, mes dents s'entrechoquent, l'implant résiste.

C'est cela, le flash-back post traumatique.




      Patrick de Funès, en pleine tentative de reconstruction 
 

 

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 17:10
J'interviens peu, c'est vrai. Suis-je débordé ? Pas vraiment. 
Que raconter ? C'est là le hic.
La hantise de tenir des propos aussi idiots que ceux de la plupart des blogs me freine.
En plus des écrits, il faut se farcir les photos.
La meilleure copine rougeaude, les cheveux dégoulinant de graisse, le copain baveux et acneique, le bébé qui louche, les anneaux sur la langue et ailleurs, le supporter porcin, les barbecues, les anniversaires, les réveillons...

Et  si j'étais un peu snob?
C'est décidé, je vais faire pareil, voici des côtelettes d'agneau qui m'ont été servies au café ruc le 20 août à midi.


Partager cet article
Repost0
2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 17:00
Le docteur Patrick de Funès certifie qu'il n'a pris aucune part à la décision du responsable de la sécurité de l'Île de Beauté de laisser envahir la propriété de Christian Clavier par quelques manifestants.

Néanmoins, le docteur Patrick de Funès se fera un plaisir d'offrir à ce haut fonctionnaire frappé d'exil son livre dédicacé s'il lui communique son adresse.


Partager cet article
Repost0
23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 11:41

- vous avez vu le docteur Carlin ?
- très bon médecin généraliste.
- ça c'était avant ! Maintenant il s'est spécialisé.il ne fait plus que le doigt.c'est un docteur en doigt,si vous voulez...
- première nouvelle !
- et quand je dis le doigt,attention , il ne fait que l'auriculaire !
- Et vous avez l'auriculaire déficient ?
- Oui... mais il connaît  son affaire , Carlin !
-  Remarquez , c'est mieux, quand ils connaissent...
-C'est sur ... Quand je suis arrivé il m'a demandé d'ôter mon gant...Ce que j'ai fait... on perd toute pudeur devant ces gens-là !   
-Pensez ! ils ont l'habitude !  ils voient tellement de doigts nus ! Ils ne font plus attention !
-ça a duré quatre heures quand même !
-C'est bien ! En quatre heures on a le temps de faire le tour d'un doigt
-Il a bien examiné mon auriculaire ... et puis il m'a fait une lettre pour un de ses confrères spécialiste  ...
-Encore un ?
- Oui... de la deuxième phalange ... Parce que Carlin il ne fait que la première 
- Vous êtes allé consulter un spécialiste de la deuxième phalange... Parce que Carlin il ne fait que la première !
- oui .. à Varsovie
- A Varsovie ?
- Il est Polonais sauf que Varsovie ce n'est pas la porte à côté
-Mais la sécurité sociale ne vous a rien remboursé ?
-Si ; Vingt-sept kilomètres en troisième classe ! 

         Jean Poiret et Michel Serrault


Un grand merci à une de mes fans de 82 ans, Charlotte Laflaqière qui a eu la gentillesse de m'adresser ce texte tapé de sa main.

Partager cet article
Repost0
6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 15:12

La chirurgie obstétricale résulte de mises en scène collectives dont les origines remontent à l’Inquisition. Elle est une conséquence des rapports établis depuis des siècles par les hommes au détriment des femmes et des enfants. Cette problématique relationnelle compromet jusqu’à notre capacité à accueillir les générations futures.

Au cours des trente dernières années, pour des mobiles spécifiques à chaque culture et tradition, la proportion d’enfants mis au monde par l’opération de chirurgie obstétricale dite césarienne a considérablement augmenté. [...] Il est reconnu que seul un nombre infime de ces interventions répond à une impossibilité absolue d’accoucher.

Refusant de se remettre en cause, le corps médical banalise l’opération et tend à démentir toute conséquence psychologique pour l’enfant, voire à présenter la césarienne comme une alternative préférable à l’accouchement même en l’absence d’indication thérapeutique. Il renforce ainsi l’interdit collectif de réaliser quelles motivations ont poussé la gent masculine à prendre possession du ventre des femmes, au point de rendre l’enfantement naturel de plus en plus difficile.

                                                                   par Marc-André Cotton,

                                                                   Suite et intégralité de l'article :
                                                                   -->
http://www.regardconscient.net/archi06/0610cesarienne.html

Partager cet article
Repost0
2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 09:27

« Le serpent qui tenta Eve, qui renversa Adam par elle, et qui perdit le genre humain, est l’original dont le duc de Noailles est la copie la plus exacte, la plus fidèle, la plus parfaite, autant qu’un homme peut approcher des qualités d’un esprit de ce premier ordre, et du chef de tous les anges précipités du ciel.

La plus vaste et la plus insatiable ambition ; l’orgueil le plus suprême ; l’opinion de soi la plus confiante, et le mépris de tout ce qui n’est pas soi, le plus complet, la soif des richesses ; la parade de tout savoir ; la passion d’entrer dans tout, surtout de tout gouverner ; l’envie la plus générale, en même temps la plus attachée aux objets particuliers, et la plus brûlante, la plus poignante ; la rapine hardie jusqu’à effrayer, de faire sien tout le bon, l’utile, l’illustrant d’autrui ; la jalousie générale, particulière et s’étendant à tout ; la passion de dominer tout    la plus ardente.

Une vie ténébreuse, enfermée, ennemie de la lumière, toute occupée de projets, et de recherches de moyens d’arriver à ses fins, tous bons, tous exécrables, pour horribles qu’ils puissent être, pourvu qu’ils le fassent arriver à ce qu’il se propose ; une profondeur sans fond :
C’est le dedans de M. de Noailles. »

  
 Saint-simon, Mémoires (1714 -1716) - volume 5, éditions de la Pléiade

Partager cet article
Repost0