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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 19:30

Sacha Guitry et Feydeau sont redoutables à jouer.

Réservés exclusivement aux grands acteurs.

La prononciation, de plus en plus mise à mal, doit être claire, et le débit rapide et souple.

Chez Jean-Laurent Cochet, on n'ânonne pas comme dans une série télévisée.

Pour parler cru, ça fait vraiment du bien de voir un tel spectacle : parfait, merveilleux, il n’y a rien d’autre à dire.

Courez-y, c’est prolongé jusqu’au 15 août.

Aucun acteur citoyen pour nous emmerder, aucun comédien militant. Aucune Ségolène en Sarah Bernhardt, on respire !



 

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 18:33

 11 juillet 10 heures 

Un radiologue

   Contrairement au confrère précédent, celui-ci ne semble pas avoir une femme psychiatre, enchantée du devoir accompli, qui n’a plus le temps de se raser sous les bras.

 Merci pour son amabilité : qu'il n'hesite pas à m'emprunter ma pelle pour le fond du jardin.

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Bonjour cher Confrère,

C'est avec un très grand plaisir que j'ai lu votre livre. Des larmes de bonheur m'ont souvent brouillé le texte. Bravo, un reproche cependant, ne pas avoir informé le public de cette anomalie currieuse typiquement française. Le sous équipement en scanner et irm alors que le nombre de radiologue par habitant est plétorique. La réponse me parait simple. La radiologie générale est tellement rentable qu'il fallait "conseiller" de mettre en place une autorisation ministérielle, pour retarder le plus possible le déclin d'une radiologie qui n'a plus d'inrérêt depuis lontemps.

Encore bravo et un grand merci

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 18:32

11 juillet 2009

17 heures

Les mails se succèdent et ne se ressemblent pas

Ce ne doit pas être  tous les jours la  la fête a neu neu  avec ces deux-là .
 

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Exerçant le noble métier de mg, marié avec 1 psychiatre de secteur, nous sommes tous 2 confrontés au quotidien à la misère humaine et sociale. La fatigue physique et psychique est fréquente. Heureusement, la satisfaction du devoir accompli compense le jackpot financier qu'aurait pu être le choix de la radiologie libérale.

Alors, qu'un radiologue vienne cracher dans la soupe qui l'a si bien nourri et ce le jour de sa retraite après avoir été planquer le magot au fond du jardin comme son père dans l'Avare me fait penser que Louis était bien meilleur médecin qui se dépensait sans compter pour son public (ses patients). Car ne nous y trompons pas, ce ne sont pas les médecins que vous dénoncez qui en souffriront mais bien l'immense majorité des médecins confrontés directement aux malades. Et qui sont de moins en moins nombreux car confrontés aux récriminations de patients excités par des gens comme vous. Ils préfèrent alors quitter le métier pour embrasser celui de gourou de tout poil autrement moins fatigant, tellement plus médiatique et donc plus satisfaisant pour l'égo et le porte-monnaie. D'ailleurs, comment 1 système composé de tant de mauvais a-t-il pu être qualifié par l'OMS, institution plutôt anglo-saxonne, de meilleur système de santé du monde ?

 

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 10:46


D’après  l’assistance publique des hôpitaux de Paris ,  l’épidémie de grippe  ne peut que diminuer, dans notre pays du fait des conditions climatiques, peu favorables au virus. (LCI) ce matin.

À ce jour il n’y a que deux cas !!!!!!!!!!!!

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 14:33


Le 17e Festival Jules Verne ouvre ses portes au Grand Rex de Paris, du 24 au 26 avril 2009. 

- 24 avril, 20h : 40e anniversaire des premiers pas de l'Homme sur la Lune : venez fêter la mission légendaire Apollo 11 en présence de l'astronaute Buzz Aldrin. Concert en première mondiale : John Scott dirige 90 musiciens et choeurs sur les images du "Voyage dans la Lune" de Georges Méliès. Avant-première européenne de "Ils ont décroché la Lune" ("The Wonder of It All"), témoignage exclusif de sept astronautes sur les douze qui ont marché sur la Lune.

- 25 avril, 20h : "LOST" à Paris ! Les producteurs de la série TV au succès mondial, Damon Lindelof et Carlton Cuse, se verront décerner un Jules Verne Award, aux côtés des deux stars-surprises du cast.

- 26 avril, 19h : Proclamation du palmarès 2009 par le jury et le jury junior. Invité d'honneur : Gérard Depardieu. STAR TREK en avant-première mondiale, avant sortie US.

- Films en sélection officielle du 24 au 26 :

Film d'ouverture : "Ils ont décroché la Lune", documentaire inédit de Jeff Roth (USA, Jules Verne Award du Meilleur Film à Los Angeles, octobre 2008)

Compétition documentaire :

Dans le sillage du Belgica (Belgique)
Destination Lune (Japon)
La Forêt pluviale : au coeur de la vie (Australie)
La Légende de l'homme-araignée (France)
Le Fantôme des abysses (Japon)
Les Enfants de l'Amazone (USA/Brésil)
L'Odyssée des baleines à bosse (Australie)
Rhinocéros en péril (Botswana)
Tiger Kill (Royaume-Uni)

Avant-premières de fiction :

"Battlestar Galactica" - 1er épisode de la saison 4 : "He That Believeth in Me"
"LOST, les disparus" - 1er épisode de la saison 5 : "Because You Left"
"STAR TREK l'avenir est en marche" de J.J Abrams
"CORALINE ", film d'animation de Henry Selick (le réalisateur de "L'Étrange Noël de Monsieur Jack")

Le programme complet sur www.jva.fr

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 08:57
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 16:58
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 12:06


Article en contradiction complète avec les déclarations de certains professeurs d'exception.
Et si pour le sein c'était la même chose?


Remise en cause de l’intérêt du dépistage du cancer de la prostate


Après 7 à 10 ans de suivi, le taux de mortalité liée au cancer de la prostate ne diffère pas chez les sujets dépistés par rapport au groupe contrôle. The New England Journal of Medicine publie les premiers résultats d’un essai randomisé et contrôlé dont l’objectif était d’évaluer l’intérêt, en termes de mortalité, du dosage du PSA et du toucher rectal annuel.

Cet essai fait partie du Prostate, Lung, Colorectal and Ovarian (PLCO) Cancer Screening Trial. Entre 1993 et 2001, 76.693 hommes âgés entre 55 et 74 ans ont été recrutés dans 10 centres de recherche aux USA. La moitié a bénéficié d’un programme de dépistage annuel (n=38.343) et l’autre recevait des soins habituels. Le programme de dépistage correspondait à un dosage annuel du PSA pendant 6 ans (considéré pathologique si > 4mg) associé à un toucher rectal annuel pendant 4 ans. À l’inclusion, les 2 groupes ne différaient pas au niveau des caractéristiques démographiques et médicales.
La compliance était de 85% pour le dosage du PSA et de 86% pour le toucher rectal. Dans le groupe contrôle, 40% ont eu un dosage biologique la première année et 52% la sixième année. Le durée médiane de suivi était de 11,5 ans (interquartile= [7,2 ; 14,8]). A 7 ans (98% de suivi), le dépistage était associé à une augmentation de 22% des diagnostics de cancer (IC95%= [16,29]). En revanche, sur la même période la mortalité liée au cancer de la prostate ne différait pas entre les 2 groupes (RR=1,13 IC95%= [0,75 ; 1,70]). De même à 10 ans (67% de suivi), les auteurs n’ont pas retrouvé de différence significative. Parmi les hommes avec un cancer de la prostate diagnostiqué, 312 dans le groupe intervention et 225 dans le groupe contrôle sont morts d’une autre cause suggérant que l’excès dans le groupe intervention correspond à un sur-diagnostic de cancers.
Ces résultats sont en faveur d’un faible intérêt du dépistage du cancer de la prostate. Néanmoins ils dépendent de nombreux facteurs : seuil choisi pour le PSA, taux d’hommes dépistés au sein du groupe contrôle, taux de personnes antérieurement dépistées avant l’inclusion et amélioration des traitements anticancéreux. Ils doivent ainsi être confirmés notamment à l’aide d’un suivi à plus long terme.

Dr Sophie Florence (Paris)

Références :
Andriole GL et al.
Mortality results from a randomized prostate-cancer screening trial.
N Engl J Med. 2009 Mar 26;360(13):1310-9.
[Retrouvez l’abstract en ligne]

Date de publication : 06-04-2009 
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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 12:17
Un "Dr Madoff" de la pharmacie
LE MONDE | 20.03.09 | 16h06  •  Mis à jour le 20.03.09 | 16h24

Tout était faux. Les patients supposés avoir testé des médicaments censés accélérer leur rétablissement postopératoire n'ont jamais existé. Les vingt-et-un articles scientifiques où étaient décrits les bienfaits de ces molécules miraculeuses n'étaient qu'un tissu de statistiques sans fondement. Mais, sur la foi de ces résultats frauduleux, des millions de personnes se sont vu administrer des molécules bien réelles, qui ont rapporté des sommes colossales aux compagnies qui les commercialisent, Pfizer, Merck ou Wyeth.

Scott Reuben avait tout inventé. L'anesthésiste américain, auteur respecté de dizaines d'articles médicaux, a avoué la fraude. Non par remords. Mais parce qu'il a été démasqué : deux des résumés d'études qu'il avait produits en mai 2008 ont intrigué les services de santé du Baystate Medical Center (Massachusetts), où il était chef du service antidouleur. Le docteur Reuben n'avait pas l'autorisation de conduire ces essais. L'ampleur de l'imposture n'a pas tardé à être découverte.

La fraude durait depuis 1996. C'est l'une des plus importantes du genre. Le Sud-Coréen Hwang Woo-suk, qui avait prétendu, en 2004, à partir de résultats truqués, avoir réussi le premier clonage humain, ou encore le physicien Hendrick Schön, des Bell Labs, auteur d'au moins seize articles "bidonnés" entre 1998 et 2001, font pâle figure à côté de Scott Reuben, parfois qualifié par la presse anglo-saxonne de "Dr Madoff", en référence à l'escroc de la finance.

La course aux honneurs, et aux crédits qui les accompagnent, est le moteur de ce type de comportement. Les "travaux" du docteur Reuben étaient en partie financés par Pfizer, qui en avait fait l'un de ses porte-parole lors de conférences scientifiques où ses interventions étaient rémunérées. Un représentant de la firme s'est dit "déçu d'apprendre les allégations envers M. Reuben". Ce dernier n'hésitait pas à défendre auprès des instances d'autorisation des médicaments l'usage de molécules qu'il testait sur ses patients fictifs...

Dans l'attente d'éventuels développements judiciaires, cette affaire, comme à chaque fois qu'une telle imposture est dévoilée, conduit à s'interroger sur la fiabilité de l'édition scientifique, et en particuliers médicale. Selon l'adage bien connu "publish or perish", c'est en effet grâce à la publication dans les revues scientifiques que se construit une carrière. C'est pourquoi celles-ci ont une responsabilité particulière vis-à-vis de la qualité des travaux qui leur sont soumis. Les meilleures d'entre elles les font systématiquement examiner par des spécialistes avant publication.

Dans le cas du docteur Reuben, ce filtre a été gravement pris en défaut. Comment le système éditorial n'a-t-il pas été alerté, notamment par la productivité de M. Reuben ? Confiance abusive, et abusée ? Plusieurs études récentes montrent que nombre de chercheurs, à une moindre échelle, profitent des failles de ce système d'autorégulation - souvent considéré comme le moins imparfait.

Le plagiat semble être une tentation forte, même si la pratique reste marginale. Une étude conduite par des chercheurs de l'université du Texas, et publiée dans la revue Science le 5 mars, a ainsi permis d'identifier 212 paires d'articles dupliqués à 86,2 %, mais signés par des auteurs différents. Contactés, les plagiaires ont réagi diversement : 28 % ont nié s'être mal conduits ; 35 % ont admis avoir effectué des emprunts, et s'en excusaient ; 22 % ont prétendu être des coauteurs non impliqués dans la rédaction ; 17 % disent avoir ignoré que leur nom figurait dans l'article incriminé. La moitié des cas de plagiat signalés aux journaux scientifiques n'ont pas reçu de réponse de la part des éditeurs.

Une autre étude, parue le 13 février dans le British Medical Journal, montre que certaines revues facilitent, inconsciemment ou non, la publication de travaux financés par l'industrie pharmaceutique. Passant au peigne fin 274 études sur les vaccins grippaux, Tom Jefferson (Cochrane Vaccine Field, Italie) a constaté que celles qui paraissaient dans les journaux considérés comme les meilleurs n'étaient pas forcément les mieux conçues et les plus pertinentes. Ce qui faisait la différence, c'était la nature du sponsor de l'étude. En clair, les grosses firmes pharmaceutiques ont plus de chance de voir les travaux qu'elles financent publiés dans les journaux de haut rang. "Les sponsors industriels commandent un grand nombre de tirés à part des études qui valorisent leurs produits, assurant eux-mêmes la traduction. Ils achètent aussi des espaces publicitaires dans ces journaux. Il est temps que ceux-ci dévoilent leurs sources de financement", note M. Jefferson.

La Fondation européenne pour la science (ESF) exprime un souci assez voisin dans des recommandations rendues publiques le 12 mars : elle estime que les essais cliniques guidés par la curiosité des chercheurs académiques plutôt que par les intérêts industriels peuvent être d'un plus grand bénéfice pour les patients.

Suspectée d'instrumentalisation, l'édition médicale est parfois aussi critiquée pour ce qu'elle ne publie pas. Une étude mise en ligne, le 17 février, par la revue PLoS Medicine montre que les études cliniques françaises de phase 1 - destinées à évaluer la toxicité d'un candidat médicament - ont une probabilité très faible d'être publiées dans des revues scientifiques : 17 %, contre 43 % pour les études de phase 2 à 4, plus proches de la commercialisation. Or, même s'ils se sont révélés négatifs, les résultats de phase 1 ne sont pas négligeables : on peut en tirer des enseignements sur les molécules testées, et éviter à d'autres de s'engager sur de fausses pistes.

Ces études, dans le contexte de l'affaire Reuben, doivent-elles mener à de nouveaux codes de conduite des scientifiques et des éditeurs ? Les optimistes diront que les tricheurs finissent toujours par se trahir. Les autres plaideront pour une meilleure transparence sur les liens financiers entre les différents acteurs. Mais dans un contexte plus général de crise économique, la plupart conviendront qu'une vigilance accrue est sans doute de mise.
Hervé Morin
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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 11:44


 
Dîner au Montegrosso, rue de l’Échelle, avec Christian Giudicelli et un de ses amis, Patrick de Funès, très drôle et brillant, qui m’offre son dernier livre, un best-seller, médecin malgré moi. Voici les premiers mots de sa dédicace, qui est à l’image du personnage et m’enchante :

  Pour Gabriel, ce livre lui sera fort utile pour son suicide prochain……

Hier soir, j’étais mort de fatigue (sans doute à cause de galipettes de ces derniers jours avec Gilda,elle, est infatigable)et, à peine rentré au placard, je me suis mis au pieu,mais je n’ai pas résisté à l’envie d’ouvrir   médecin malgré moi et,cinq minutes plus tard j’étais tire-bouchonné de rire . la dernière fois que j’avais autant ri en lisant un livre, c’était,
 un recueil de pièces de Feydeau.
  
                                         Carnets noirs 17 aout 2008



Que demander de plus ? 
gardez  carnets noirs à portée de vos galipettes; une grande leçon d'optimisme.
Gabriel Matzneff ne porte pas de Rolex 
blings blings , penseuses ridicules, Bernard  Henry levy (s) ,  Torreton..s, Luc Ferry..s  et consorts tenez vous à distance. 
 
 

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